Trois péquins parmi les 1 milliard trois cent millions d’autres

Publié le par clematit

Après un Vietnam fort en propagande,  que nous réserve la Chine? Le niveau du dessus? Des potences à tous les coins de rues? C’est comme dans Tintin et le Lotus Bleu « Je vais vous couper la tête! »

 

A Hong-Kong, sûrement pas. Mais ça on le savait. Déjà il n’y a pas besoin de visa pour entrer, seulement un tampon à la frontière.

Je ne sais pas quelles images vous avez de HK mais nous on pensait à une île supra moderne, des gratte-ciels clinquants, des gens qui parlent anglais; bref, un croisement entre une capitale européenne et une grande ville américaine avec les yeux bridés. Que nenni!

Déjà, première erreur, ce n’est pas qu’une île, mais une île plus un petit bout sur le continent. Et notre hôtel se trouvant sur ce dernier, on ne fera qu’apercevoir l’île en face.

Deuxième erreur, les buildings sont vieillissants, pour certains à la limite du délabrement. On compte les beaux gratte-ciel sur les doigts de deux mains et deux pieds.

 

1 Hong Kong 23 mai (1)

 

Troisième erreur, ils sont à peine meilleur en anglais qu’ailleurs. Ce qui nous compliquera quelque peu le trajet aéroport-hôtel: comment on sait où on s’arrête quand les arrêts ne sont pas signalés dans le bus, que le nom est inscrit en chinois sur les panneaux et que de toute façon ils défilent trop vite pour qu‘on les lise? Heureusement, une jeune femme est allée demander pour nous au chauffeur et coup de bol, c’est le terminus qui nous intéresse.

 

Notre hôtel est dans un gratte-ciel d’une vingtaine d’étages qui a quelques heures de vol. Il est au 12ème et occupe tout un coin de l’étage. Dans cet immeuble il y a une quinzaine de petits hôtels comme celui-ci, chacun à un coin d’étage différent.

On est souvent prompts à exprimer notre enthousiasme pour les hébergements qu’on a dénichés mais là j’annonce officiellement: ceci est le pire hôtel où j’ai jamais mis les pieds de ma vie! La chambre pour trois fait entre 10 et 12 mètres carrés, salle de bains comprise, et les vitres sont calfeutrées par du polystyrène. On se croirait presque dans le 5ème élément de Luc Besson; Ok, j’exagère un peu: on tenait debout dedans. Mais il faut se rendre à l’évidence: HK c’est cher. Donc on a tiré sur les dépenses au maximum pour n’avoir qu’un retrait à faire, sachant qu’on avait deux disques durs à acheter.

 

Dans les rues, ce qui nous frappe aussi c’est le nombre de bijouteries. Comme si c’était le genre de magasin où on va tous les jours. Fort logiquement, les rues regorgent de vendeurs à la sauvette qui nous glissent tous les trois pas les mots doux suivants « copy of luxury watches?  Cheap Rolex? » Non merci les gars c’est gentil.

 

Notre seule journée à HK est fort maussade: ciel gris, brume et pour finir, la pluie. On aura quand même été sur «The Avenue of Stars», autrement dit une pâle copie de celle des Etats Unis où les acteurs d’Hollywood ont imprimé leurs mains dans le ciment. Ici les stars sont chinoises et à part Jackie Chan et Bruce Lee (qui a même le droit à une statue grandeur nature et de nombreuses affiches partout dans la ville), on ne connaît personne. Cette avenue est en fait une « promenade » au sens anglais du terme: un remblais piéton. De là on est face à l’île de Hong-Kong dont on distingue les buildings dans la brume. Sur le bras de mer circulent des barges et des promène-couillons dont voici le plus beau:

 

1 Hong Kong 23 mai (6) 1 Hong Kong 23 mai (9)

 

Pour passer le temps, après avoir réalisé nos emplettes d’objets informatiques, on se trouve une table sur le remblai et on sirote un café en jouant au tarot. Trois heures plus tard, chassés par la pluie, on se réfugiera piteusement à l’hôtel puis au Mac Donald.

Encore un fait record: c’est à HK que le Mac Do est le moins cher du monde! 3 euros maximum pour un menu Big Mac et 2 euros le petit déjeuner muffin+ café. Oui, on a fait le plein de cochonneries mais d’abord faut reconnaitre qu’une fois de temps en temps c’est bon et puis deuxièmement c’était simple, pas cher et on savait ce qu’on allait avoir dans notre assiette. Bon et puis de toute façon on n’a pas à se justifier! On a mangé en quatre repas 2 fois au Mac Do et une fois au Starbuck, et alors? Vive la gastronomie américaine!

 

Autre anecdote à raconter: le mélodieux réveil de la première nuit. J’ai innocemment écrit que les fenêtres étaient calfeutrées. C’était pas si innocent de ma part mais faut dire qu’en arrivant de l’aéroport, il était 1h30 du matin, et on ne s’est pas posé tellement de questions. On a donc été horriblement surpris de se faire réveiller à 9h au doux bruit de la perceuse. Mais imaginez bien: quelle est la probabilité que la perceuse soit à quelques centimètres de votre tête quand vous êtes au 12ème étage d’un gratte-ciel qui en compte 20, dont un nombre indéfinissable de fenêtres, que l’échafaudage est bien sur tout l’immeuble et pas seulement votre étage, que vous ne restez que 2 nuits là, que le personnel de l’hôtel ne vous dit absolument rien? Moi j’appelle ça avoir la poisse!

 

 

On l’aura bien mérité notre passage en Chine (qu‘ils appellent Mainland (= le continent) pour différencier des régions comme HK ou Taiwan qui ont un statut particulier) ! Après la galère à Hanoï pour obtenir un minable visa de transit de 5 jours, voilà qu’on nous le dispute! Les hôtesses de l’air de l’aéroport de HK nous demandent étonnées « un transit de 5 jours? Mais c’est plus du transit, c’est du tourisme! » On est bien d’accord avec vous mes bonnes dames mais vos compatriotes de Hanoï à l’ambassade, ils ont pas voulu nous le donner le visa de tourisme! « comment ça ils n’ont pas voulu? » Et ben on n’a pas eu le choix. C’était 5 jours ou nada. Comme notre séjour durait -par miracle- pile 5 jours, on n’a pas demandé notre reste! « Mais nous on a peur que ça leur plaisent pas à Pékin! Et s’ils ne veulent pas vous laisser entrer, c’est nous qui payons le retour! » Soit, mais c‘est pas notre problème Mesdames! Vous n’avez pas l’autorité pour outrepasser l’avis de l’ambassadeur donc laissez-nous passer! « Ok ». Nom d‘une pipe en bois!

 

Heureusement, les hôtesses se sont alarmées pour rien. On est passé relativement facilement. Relativement seulement car mon passeport est passé de mains en mains avant qu’on me le rende au bout d’un quart d’heure. Je ne saurai jamais pourquoi.

 

Cette fois-ci, on arrive facilement à aller de l’aéroport au centre ville en bus mais la suite a été plus compliquée. D’abord on n’arrive pas à arrêter un taxi. On se dit donc qu’il y a des stations d’attente de taxi. Après avoir marché un petit quart d’heure sans en voir la queue d’une, on décide d’aborder les taxis qui sont à l’arrêt. 5 refus! Et puis on dirait qu’ils ont peur qu‘on les mange: ils disent non avec la tête, les mains et nous tournent le dos quand ils ne ferment pas carrément leur voiture. Je sais qu’on mange beaucoup de choses en France mais on est pas sinophages! Quoique à la Pékinoise avec du riz cantonais…

Finalement, alors qu’on était à deux doigts mendier à l’hôtel Mercure du coin qu’ils nous appellent un chauffeur, un taxi courageux nous aborde de lui-même et contre toute attente, nous dit de monter. Par contre il ne connaît pas la rue (on avait pris soin de faire écrire en idéogrammes l’adresse de l’hôtel par l’office du tourisme à l’aéroport). On essaie donc de le guider du mieux possible en suivant pas à pas notre carte. On finit par trouver la rue mais elle est longue et pas de trace de l’hôtel. On descend donc du véhicule et on saute sur le premier Occidental trouvé: une hispanophone accompagnée d’un Chinois. A eux deux plus tous les gens qui s’en sont mêlés, on nous a indiqué une direction vague. On finira par trouver.

 

Premier jour de visite, on commence par le plus proche: la Cité Interdite. A l’entrée, face à la place Tiananmen (= Paix Céleste… no comment), une photo de 15 mètres carrés de Mao. Au cas où vous auriez oublié, vous êtes en Chine les gars. C’est bon on sait. Les avenues de dizaines de kilomètres de long et 200 mètres de large sont là pour nous rappeler combien l’architecture communiste est chaleureuse. Les bâtiments ont tous des portes immenses, des colonnes de 10 mètres, un drapeau énorme… Ils nous crient tous: « tu es une ridicule petite fourmi! »

1 Pékin- 28 mai (30)

 

Pour en revenir à la Cité, elle ne fait pas exception, elle s’étale sur  plusieurs kilomètres carrés. Les vastes cours intérieures se succèdent entourées de bâtiments aux allures de pagode, très colorés.

 

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Un petit peu d’histoire pour se coucher moins bête: la cité tient son nom du fait que le péquin moyen ne pouvait y entrer. Et pour cause, c’était la résidence impériale sous les dynasties Ming (14 au 17ème siècle) puis Qing (du 17ème à Mao). Quelques 800 bâtiments (9000 salles) s’étalent sur 2 km de long et 1 km de large. Pour la plupart, ce sont des bâtiment cérémoniels dont chacun contient un trône. Au fond se trouve un jardin de pierres et d’arbres.

 

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Vous imaginez bien que cette visite a pris du temps et qu’avec le soleil qui tapait fort on a eu envie de faire une pause. Surtout en passant devant le marchand de glaces. Mais vous n’auriez jamais imaginé les parfums de des dites glaces: pêche ou ………… petits pois! C’est ça l’exotisme du voyage!

 

En sortant, on a voulu aller voir la place Tiananmen de plus près. Comme à la sortie de tout endroit touristique, une horde de moyens de transport nous attendait de pied ferme. Après avoir conclu sur un prix de 10 yuans (1 euro) par tête, on prend deux « pousse-pousse » électriques. Plutôt que de prendre les grandes avenues, nos chauffeurs prennent les ruelles typiques de Pékin, les hutongs, où les voitures ne peuvent passer ou à peine, tellement elles sont étroites. Ils nous arrêtent finalement avant la place, mais pas très loin, et nous montrent une carte des prix ou ça nous revenait 10 fois plus cher que conclu auparavant. On refuse alors catégoriquement en arguant qu’ils nous demandent plus cher qu’un taxi à Paris. Ces deux malins nous ont arrêtés dans une impasse minuscule où y a vraiment personne et donc ils n’ont pas honte de hausser le ton. Ca tombe bien, nous non plus. On se dispute donc sur le prix jusqu’à ce qu’on s’accorde sur 50 yuans pour les trois Comme on n’avait pas le compte exact, on leur donne un billet de 100 en on attend notre monnaie. Ils nous la rendent en gueulant. On s’éloigne en discutant entre nous de ces deux escrocs. Au bout de 100m on regarde quand même ce qu’ils nous ont rendus: des yuans (pas assez) et un autre billet qu’on a pris pour chinois mais qui en fait est d’un pays utilisant l’alphabet cyrillique. On se dit « les cons, ils ont voulu nous avoir mais ils se doutaient pas que ça nous servirait tout autant! ». Mais finalement (à l’heure où j’écris on est déjà en Russie) ce n’est pas non plus des roubles. Sans doute un billet du Belarus ou d’un autre pays de l’ancienne URSS. Ils nous ont bel et bien arnaqués!

 

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On termine à pied le chemin pour aller sur la place Tiananmen. Elle est immense, Mao a bien réussi son coup. Sur la place, outre le gigantesque drapeau qui flotte et le mausolée du dictateur, il y a la petite touche moderne: des écrans de plus de 10m de long qui diffusent des films de danseurs traditionnels de toutes les régions du pays. C’est beau mais les militaires qui patrouillent partout sur la place -par 2 ou par 20, ça dépend à quel coin de la place- contribuent à renforcer le sentiment d’immensité froide et bétonnée au détriment de tout sentiment esthétique.

 

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On arrête là pour les visites du jour: ce soir on est invité à goûter le canard à la pékinoise par un couple d’amis de mes parents expatrié à Pékin depuis une douzaine d’années. Pour nous faciliter grandement les choses, leur chauffeur Dong vient nous chercher directement à l’hôtel pour nous conduire au restaurant où ils nous attendent. Le repas est un vrai régal: on goûte à tout ce qu’il y a de plus typique arrosé d’un bon vin rouge. Après le Mac Do de HK, ça remet le foie en place.

Pour les gourmets, sachez que pour préparer le canard à la pékinoise (différent du canard laqué), ils introduisent de l’eau entre la peau et la chair. Ainsi, quand le canard est rôti (entier), la chair est cuite « à l’étouffée » donc elle garde tout son jus, tandis que la peau grille. Le serveur coupe la volaille en petites tranches fines au moyen d’un long couteau fin. On mange cela dans une petite crêpe avec des morceaux de concombre, d’oignon cru et de sauce aux prunes. Un délice!

Jean-Luc et Ria nous racontent qu’ils ont reçu pas plus tard que la semaine précédente le fils d’un autre ami qui, lui, traverse l’Asie dans la grande largeur… en vélo! Il y a les aventuriers, les vrais, et les pâles copies en pantoufles…

 

Le deuxième jour a été consacré à la visite de la Grande Muraille. La veille on avait discuté du site où aller. Il en existe 5 autour de Pékin. Jean-Luc et Ria nous en ont conseillé un qui est à 90 km au nord: Mutianyu. Comme il est assez loin et qu’ils veulent faciliter notre séjour au maximum, ils nous proposent fort généreusement que Dong nous conduise. Ainsi fut fait.

1 Grande muraille (11)

 

La Grande Muraille, c’est 7200 km de la mer de Bo (Aurélie, tu savais que tu portais le nom d’une mer?) au désert de Gobi. Elle a été construite en plusieurs étapes: au 7ème siècle avant JC, la dynastie Zhou avait construit des remparts. 5 siècles plus tard, le preier empereur de la Chine unifiée fait retaper le ruines de ces remparts et les relient entre eux. La Muraille fait alors 4800 bornes. Un bon début. Mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs: en 10 ans de travaux, il y a eu 1 millions de morts. Paraîtrait que leurs dépouilles nt été mêlées aux matériaux de construction… A la chute de cette dynastie, la Muraille a été négligée, tombant peu à peu en ruines jusqu’à ce que la dynastie des Hans la restaure et la prolonge de 500km dans le désert de Gobi. A cette époque, la Muraille servait principalement de route « sécurisée » aux marchands et aux explorateurs. La dernière étape, celle qui nous reste aujourd’hui, c’est l’œuvre de la dynastie Ming, encore elle: plus solide, plus longue, plus haute et plus décorée. Du bon boulot!

 

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Le site de Mutianyu est long de 2,5km. Ici la Muraille est haute d’environ 5 mètres et large de d’un peu moins. On est montés grâce à des œufs jusqu’au milieu du site. On voulait garder nos forces et parcourir tout le site. A gauche, on arrive vite à un immense escalier de marches inégales: elle est loin l’Amérique du Sud et la bonne condition physique du début du voyage! On souffle comme des buffles!

 

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L’autre partie du site est plus plate mais orné des plus de tours de guets et de maisons. On a bien fai de se dépêcher: le ciel est menaçant et le tobogan permettant de redescendre est fermé (le draaaame pour Clément!) pour des raison de sécurité. On redescend donc en télésiège. A peine rentrés dans la voiture, il commence à pleuvoir: juste à temps!

   

Pour notre dernier jour de visite, on choisit de visiter le Temple du Ciel qui se trouve au milieu d’un parc immense puis le marché aux perles et enfin le parc Jingshan.

Le Temple du Ciel, construit sous la dynastie Ming -toujours eux-, servait aux célébrations de rites pour obtenir de bonnes moissons, solliciter la clémence divine et expier les péchés du peuple. L’ensemble comprend l’Autel du Ciel, le Mur de l’Echo, la Voûte Céleste Impériale et enfin le Temple de la Prière pour de Bonnes Moissons.

 

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Le parc de 267 hectares autour de ces édifices est surprenant. On est en pleine semaine et il est très vivant: on rencontre de nombreux petits groupes qui pratiquent des activités diverses: de la danse de salon, du badminton, de la danse avec un ruban, un jeu asiatique (dont je connais pas le nom mais qu’on a vu souvent): plusieurs personnes en cercle s’envoie du pied une espèce de volant de badminton. On a aussi vu des gens danser sur de la musique une chorégraphie avec des raquettes de badminton et une balle avec des rubans dessus. Un mélange de danse et d’adresse. Pour finir, on est tombé sur une chorale improvisée: au centre une chef de chœur avec quelques musiciens. Autour, une foule de badauds (100 à 200 personnes) chante à gorge déployée les chansons en suivant la partition qui est en vente libre. Le tout gratuit bien sûr. La plupart des gens sont des personnes âgées: quelle bonne idée pour leur permettre de se retrouver, de sortir de chez eux et de s’amuser!

 

1 Temple du ciel et colline

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Ensuite on va au marché aux perles, par curiosité. On ressortira avec une parure, un pendentif, un Ipod (frai ou vaux, Titi? ), une housse de coussin, et des lunettes de soleil. Bonne récolte!

 

Pour en terminer avec la visite de la ville (3 jours sont définitivement trop courts), on demande à Dong de nous conduire au pied de la colline qui surplombe la Cité Interdite au premier plan et plus loin la ville. C’est le Parc Jingshan. Il paraît que cette colline a été créée de toute pièce en amassant le remblais provenant du creusement des douves du Palais Impérial. Ca en fait!

 

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Le soir on retrouve Jean-Luc et Ria pour un verre d’au revoir et de chaleureux remerciement pour leur accueil et leur aide. Ils nous emmènent sur les berges du lac Qianhai (nord ouest du centre ville) qui est bordé de très nombreux bars, restaurants, et peuplés de Pékinois. Pour une fois qu’un endroit sympa n’est pas (encore) peuplé de touristes!

C’est l’occasion de discussions sur Pékin et globalement la Chine qu’ils voient évoluer à grande vitesse sous leurs yeux depuis plus de 10 ans. Nous on a été surpris par cette ville. Rien à voir avec les autres capitales du Sud Est asiatique! Et pour cause, Mao a démoli et reconstruit le centre ville selon sa volonté mégalomaniaque. Elle est donc finalement très jeune par rapport aux autres. Et tout y a des dimensions gigantesques. Les rues semblent même trop grandes par rapport au nombre de véhicules (Jean-Luc et Ria nous diront que c‘est pour limiter la pollution: un roulement par rapport à l‘immatriculation a été instauré: le mardi c‘est interdit au plaques qui finissent par 2). Mais ce qui frappe c’est la propreté presque maniaque des rues. Paris à côté c’est une poubelle. Les travaux titanesques liés aux Jeux Olympiques de 2008 ont aussi redonné une vague de modernité à la ville. Au final, mise à part l’immensité de la ville, il semble y faire bon vivre et on reviendra avec plaisir!

 

Nous commencons ensuite notre longue traverse du continent asiatique en train. Le trajet Pekin-Oulan Bator dure une trentaine d’heures. On devait etre en 3eme classe mais le train ne comptait que des 2nde et des 1re classes. On a donc ete surclasses: bonne surprise!

Dans le compartiment voisin du notre se trouve un couple francais avec qui nous sympatisons tout de suite: Marc et Caroline. Encore des aventuriers, des vrais, eux aussi parcourent le continent a velo… et juste un bout en train pour voir comment ca fait. Ca fait surement moins mal aux fesses! Ils ont pour l’instant fait 200km: Bangkok-Pekin. La classe quand meme! Le trajet est du coup passé comme une letter a la poste, on avait tous les 5 tellement de choses a se raconter.

Publié dans Chine

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N
<br /> Coucou,<br /> encore un article passionnant !...et moi qui rêve d'aller en Chine depuis si longtemps.<br /> Bisous de La Hurette<br /> <br /> <br />
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